Giancarlo del Monaco, fils du célèbre ténor Mario del Monaco, débute, avec lui, sa carrière de metteur en scène au théâtre grec de Syracuse avec Samson et Dalila.

Il commence sa carrière en Allemagne en tant qu’assistant metteur en scène de Wieland Wagner, Günther Rennert et Walter Felsenstein.

De 1970 à 1973, il est l’assistant personnel de Rudolf Gamsjäger, directeur du Staatsoper de Vienne, avant d’assumer le poste de metteur en scène principal à Ulm, de 1973 à 1976, où il mit en scène quinze productions.

En 1975, il crée, avec son père Mario, le Festival de Montepulciano, et, à 32 ans seulement, est nommé directeur général du Staatstheater de Kassel.

Il est ensuite successivement, directeur du Sttatsoper de Kassel (1980-1982), du Festival de Macerata (1986-1988), de l’Opéra de Bonn (1992-1997), où il est le premier italien à prendre la direction générale de l’Opéra de la capitale allemande de l’époque, de l’Opéra de Nice (1997-2001). De 1992 à 1997, il fut directeur général de l’Opéra de Bonn. De 1997 à 2001, il fut directeur général de l’Opéra de Nice.

A partir de 2002, il se consacre à la mise en scène.

De 2009 à 2011, il fut également directeur artistique du Festival de l’Opéra de Ténérife.

En parallèle à sa carrière de directeur général, Giancarlo del Monaco devient un des plus importants et un des plus demandés des metteurs en scène de sa génération.

Il a fait des mises en scènes dans d’innombrables théâtres du monde entier : Barcelone, Bologne, Bregenzer Festspiele, Catania, Los Angeles, Munich, La Scala de Milan, Naples, Opéra National de Paris, Festival d’Orange, Savonlinna, Sydney, Stuttgart, Montpellier, Hambourg, Venise, Turin, Palerme, Pékin, Vienne, Zurich, Metropolitan de New York … et a collaboré avec les plus importants chefs d’orchestre et décorateurs du monde lyrique.

Il parle cinq langues couramment et son répertoire couvre plus de cent opéras en langue originale.

En 1991, Giancarlo del Monaco est invité au Metropolitan de New York pour mettre en scène une nouvelle production de La Fanciulla del West. Après l’immense succès de cette production, il est de nouveau invité par le MET pour monter les ouvrages de Verdi, Stiffelio, Simon Boccanegra, La Forza del Destino (tous avec James Levine), ainsi que Madama Butterfly de Puccini (avec Daniele Gatti).

Toutes ces productions du MET ont été enregistrées pour la télévision (américaine et européenne), et trois d’entre elles sont toujours disponibles sur cassettes video et DVD, chez Deutsche Grammophon.

Giancarlo del Monaco a reçu également de nombreux prix et décorations honorifiques, tels que le Viotti d’oro du meilleur metteur en scène lyrique, le Bundesverdienstkreuz erster Klasse du Président de la République Fédérale allemande, les insignes de Chevalier Officiel de la République du Président de la République italienne pour ses mérites artistiques, de Commendatore dell’Ordine al Merito de la République italienne, l’Ordem Nacional o Cruzeiro do Sul dal Brasile pour avoir réalisé l’opéra Il Guarany à l’Opéra de Bonn (avec Placido Domingo – avec lequel il entretient des relations de travail et d’amitié depuis plus de trente ans) et enregisté son travail à l’Opéra de Bonn chez SonyClassics.

Giancarlo del Monaco a reçu les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres du Ministre de la Culture français, en 1995, et la médaille de l’American Institute of Verdi Studies en reconnaissance de ses cinq productions réalisées au Metropolitan Opera New York. Il a reçu, en 1998, le Prix Illica pour sa carrière de Directeur Général et de metteur en scène international, en 2001, la Médaille d’Honneur de la Ville de Montpellier, et l’Aigle de Cristal, distinction honorifique de la Ville de Nice, et en 2008, lors de la cérémonie de remise des prestigieux Prix Lyriques du Théâtre Campoamor d’Oviedo (Espagne), le Prix du Metteur en Scène, pour la production Cavalleria Rusticana de P. Mascagni et I Pagliacci de R. Leoncavallo, au Teatro Real de Madrid. Il a été nommé « Chevalier de la Légion d’Honneur » de la République française, en 2015.

Plusieurs émissions de télévision lui ont été consacrées, dont une, de 90 minutes, pour la télévision allemande.

Beaucoup de ses productions ont été retransmises par les télévisions du monde entier (« Worldvision » et « Eurovision »).

Giancarlo del Monaco a quatre filles : Stella, Fedora, Alessandra et Laura.